Friday 15 March 2013

You can't hurry love

Pendant que mon gâteau cuit (je vous avais dit que je cuisinais ), je m'en viens vous conter une histoire.


C'est l'histoire d'une fille qui ne croit pas aux fins heureuses. Ni même aux familles heureuses. C'est l'histoire de Eleanor Bee, une jeune fille timide qui adore les livres et qui se promet de devenir une femme intelligente, brilliante et sure d'elle, quelqu'un de sophistiqué. Quelqu'un qui sait comment la vie fonctionne. 

Mais la vie a une drôle de façon de nous prendre au dépourvu. Eleanor va réaliser qu'elle ne connait rien à l'amour. Ni à la vie. Ni à la meilleure façon de protéger ceux qu'elle aime ....


Il y a quelques semaines, quand Scarlatiine a lancé le challenge Romance Is All You Need sur Whoopsy Daisy , je suis allée faire le plein de livres du genre (malgré le fait que mes étagères sont déjà pleines à craquer, mais à chaque billet son sujet), je suis tombée sur ce roman de Harriet Evans.
Je connaissais déjà Harriet Evans de nom puisque un autre de ses romans A Hopeless Romantic se trouve sur mes étagères depuis un bon bout de temps (que celle qui n'a jamais acheté un livre pour le retrouve quelques années plus tard au fin fond de sa PAL me jette la première pierre, I dare you!), mais je n'avais jamais lu l'un de ces romans.

C'est maintenant chose faite avec ce petit bijou qu'est Happily Ever After. 

On suit la vie d'Eleanor Bee sur une vingtaine d'années en des points divers et variés (mais en ordre chronologique, faut pas déconner non plus).
Eleanor n'a pas eu une vie de famille toute rose étant plus jeune et se réfugiait dans les romans. Les romans elle veut en faire sa vie et quand elle débarque à Londres , fraîche sortie de l'université, elle se déniche un travail dans une petite maison d'édition indépendante dirigée par une vieille dame fantasque et deux de ses petits enfants.
Eleanor y fera son trou, espérant pouvoir échapper à tout ce que la vie a pu lui apporter de plus déplaisant, mais elle apprendra qu'on ne peut courir bien loin sans que le passé nous rattrape ... et que l'amour ne ressemble pas toujours à l'image que l'on s'en fait. 

J'ai beaucoup aimé ce roman qui sans être de la pure chick lit, en contient tout les ingrédients. J'ai suivi avec bonheur et parfois crainte les aléas de la vie (et des amours) d'Eleanor, qui est une héroïne parfaitement humaine avec tout ce que ça comprend d'erreurs, de maladresses et de mauvais choix... Mais ça fini bien! Sinon ce ne serait pas de la romance! (Est ce que j'ai bien appris ma leçon Perséphone ? )

Les situations sont tout ce qu'il y a de plus plausible, de véritables tranches de vie et les personnages sont parfaitement humains (le Dr les adorerait). L'héroine est très attachante, je me suis facilement identifiée à elle et les personnages secondaires sont très bien croqués, on sait d'instinct qu'on pourrait les croiser à n'importe quel moment. 

Harriet Evans a une écriture très agréable et je me suis laissée transporter très vite. J'ai dévoré le roman en quelques jours à peine.

Extrait


We have to be careful. We have to find the right time to tell people. Not yet.For most of the year, this was fine with Elle. She didn't want to talk to anyone else about it. It was just the two of them, watching videos, making love, cooking together, dancing to the Stones on his old record player, sneaking into dark corners in restaurants. This was romance, a big, grown-up, full-on romance. One day, she told herself, we'll look back and laugh at the time when we couldn't tell anyone. She felt,  by keeping this secret, she was paying for the relationship that meant more to her than anything else ever had. Sometimes, when she thought of Felicity's face when she found out, or what people in the office would say - Sam, or even Libby, how she could have hidden it from them for such a long time - she quailed at the thought. Anyone who has been through the same thing will know what it's like. But then she told herself she knew he loved her. That certainty gave her strength, as summer faded into a cold, wintry autumn.She didn't realise that it would all have to change at some point, that it wasn't in her nature to live like this. She didn't notice what was going on around her, or the storm clouds gathering around the two of them.

P.S: pour celles qui se poserait la question (bah quoi on sait jamais!), le titre de ce billet vient d'une chanson que nous faisons avec la chorale à laquelle j'appartiens (et oui, Bagatelle chante! Mais ne vous inquiètez pas, jamais sans au moins une vingtaine d'autres personnes autour d'elle pour noyer ses fausses notes).



2 comments:

  1. Tu es parfaite et tu le sais ;)
    et tu me donnes envie de le lire. Elle ne croit au fin heureuse? Elle travaille dans une maison d'édition? Comment ai-je pu passer à coté?

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  2. C'est parce que tu m'écoutes pas suffisament! Lol!

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